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PYRENEA SPORTS
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6 mai 2015

Mardi 5 mai 2015- randonnée pédestre G2- petit compte rendu un peu impertinent

Il vente énormément en ce matin de randonnée, et moi qui viens de l’ouest j’avais envie d’appliquer le célèbre, « si j’avais su, j’aurai pas venu ». Mais aujourd’hui, je marche en groupe et en plus j’ai des responsabilités !  D’ailleurs sur les 10 prévus, une dont je tairai le nom par délicatesse, a préféré rester sous sa couette bien au chaud au fond de son lit plutôt que d’affronter les rigueurs de mai. Donc 9, dont Jeannine la seule femme du groupe pour faire l’ascension des pics de Coos 1821 m et de Fourmat 1844 m  au départ du hameau de Listo. Si le fond du vallon est dégagé, par contre toute la crête est bien accrochée. On monte donc rapidement par la piste, mais très vite il faut enfiler les Gortex car le brouillard nous enveloppe à l’approche du pic de Listo : 20 m de visibilité, humidité pénétrante et  adieux à une température agréable. En aval du col du plat d’Auzu à 1434 m, rencontre avec un ouvrier descendant la piste avec son pickup (non pas de Boko Haram, mais de son entreprise). Sur la crête entre le Plat d’Auzu et le col d’Agnourès, il y a des travaux d’enfouissement d’une canalisation d’eau. Captage d’une source au-delà du col pour l’amener à des abreuvoirs autour du Plat. Cela fait plaisir de constater que la montagne reste un lieu de travail pour les bergers et pas seulement pour le loisir des retraités… Progression le long du chemin boueux suivant la crête entre les deux cols, la bien nommée « Gangue de la Baraille » Si la pluie s’y met cela va être collant et le passage par la crête que j’avais programmé sera obligatoire. Au col d’Agnourès (enfin l’un d’entre eux, car en fait, il y en a trois petits qui se succèdent) :  « On s’arrête là et on va se réfugier dans la cabane de Niouères à proximité, où malgré le brouillard on grimpe aux pics ?» Ma proposition mis au vote ne rencontre aucun oui, aucun non. La visibilité est toujours de 20 m. A croire que le brouillard a envahi le cerveau de mes compagnons. J’ai dit mes compagnons, car Jeannine est pour l’ascension. « Cela fait longtemps qu’on a pas fait de dénivelé, alors on y va »  Il y a 300 m de dénivelé, donc 1 h. Donc, on y va. La crête est bien marquée, ce qui permet de progresser dans ce blanc laiteux qui nous enveloppe. Quelque coup d’œil sur le tracé enregistré sur mon GPS pour m’assurer que je ne dévie pas. La montée s’accentue, cela souffle un peu derrière. Petite halte. Il ne reste plus que 100 m. On continue, car certains avaient imaginé de ne progresser que pendant ½ heure et de voire ensuite. Finalement, le sommet se détache le long d’un reste de névé. Casse-croute rapide sur la croupe sommitale du Fourmat avec un brouillard qui commence à nous mouiller. Un grand inconscient, toujours le même, n’avait pas pris un vêtement chaud. Mon grand cœur m’ordonna de lui proposer ma veste de rando, mais pas la plus chaude (la polaire, c’est pour moi !), pour lui apprendre à avoir un vrai sac à dos. Et puis, c’est la seconde fois qu’il me fait le coup … D’ailleurs, je vais proposer à notre bien aimé  chef à tous, une inspection obligatoire des sacs avant le départ. Non mais, alors…

Descente par le même itinéraire, tout autre projet étant hasardeux dans ce triste coton humide. Au col d’Agnourès et comme on est largement dans les temps, on décide d’aller faire un petit tour à la cabane de Niouères, ce qui sera l’occasion pour moi, d’enrichir ma base de données sur les cabanes ouvertes. Quelques photos et puis à nouveau le chemin du retour. Le terrassier au plat d’Auzu que j’avais plaint de devoir travailler au fond de sa tranchée dans cette humidité laiteuse n’est plus là, mais on entend dans le fond le bruit étouffé de la pelleteuse. Au col du Plat d’Auzu, à nouveau l’ouvrier de ce matin. On échange quelques mots, on parle de Patou, je commence à raconter ma vie. Stop !. On redescend. Soleil à l’arrivée et un coin de ciel bleu. André l’avait prévu, enfin c’est ce qu’il avait lu sur son tel portable équipéd’ internet, mais avec plus de 2 h de retard.

Fin de randonné au bar à Louvie-Juzon. Discussion animée entre un tenant de la caravane et un autre du camping car. Dans l’assistance, on s’y met, prenant partie pour l’un et l’autre, sans aucune conviction que celle de semer la zizanie entre les deux débateurs. Reprenant une conversation entamée dans le brouillard, cela déborde alors sur la politique. Aussitôt, je demande à l’un des protagonistes le dernier livre qu’il lit. Les verres sont vides, on rentre.

Un seul regret : pas de photos. Mais finalement, une bonne journée. Merci à tous mes compagnons et à Jeannine. A ces femmes, quelle volonté !!!

Christian

pics de Coos et Fourmats -01 bis

pics de Coos et Fourmats -02bis

pics de Coos et Fourmats -05bis

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